Quelques initiatives d’une galerie suisse – une récente participation à la Fiac et une autre, plus ancienne, à Art Basel Miami – sont prétexte à éclairer des affinités entre industries de l’art et de la mode.
Les cursus mode se sont multipliés, attirant toujours plus d’étudiants bien que les formations soient majoritairement payantes. Outre la fascination que constitue le monde – merveilleux – de la mode, une autre raison peut être la professionnalisation qu’offrent ces formations. Mais est-ce un bon calcul ?
une griffe de mode ne se définit plus seulement à travers ses silhouettes, mais bien plus encore à travers les photos, films et autres supports visuels qui les capturent et les disséminent
Le printemps parisien dévoile cette année un nombre impressionnant d’expositions de mode. En ses chapelles habituelles, mais aussi en d’autres lieux moins familiers des chiffons, de la Cité de l’histoire de l’immigration au Grand Palais.
Si mode et image – celle qu’on renvoie, qu’on se fait de soi-même et aujourd’hui qu’on publie – sont étroitement liées, leur coïncidence n’a jamais été aussi puissante qu’avec l’avènement des réseaux sociaux. Plus surprenant : les historiens de la mode semblent y retrouver leurs petits.