« nos concurrents ne sont pas Netflix, YouTube ou la presse papier, mais la musique et le sommeil »
Si des pans entiers de la presse ont aujourd’hui partiellement ou totalement migré vers le digital, certains sujets restent intrinsèquement liés au papier. À commencer par la presse de faits divers, dont « Détective » fut le précurseur en France, sous la houlette de… Gaston Gallimard.
"en seize années d’existence, de 1957 à 1973, ‘Evergreen Review’ est à la fois encensée, vilipendée, attaquée, voire interdite dans certains endroits et saisie dans d’autres"
L’arrivée du digital a lissé les informations, ignorant leur hiérarchisation ou leur énonciateur. Entretemps, marques comme médias ont développé leurs propres canaux de communication. Voyons comme les rôles ont été redéfinis entre magazines de style, marques et lecteurs. À visage couvert bien entendu.
The digital age has flattened out information, effacing hierarchies and points of view; meanwhile, brands and media have developed their own communication channels. We’ll examine how roles have been redefined between style magazines, brands and readers. Anonymously, of course.
L’air du temps, une musique, la pochette de disque illustrée et une pincée d’audace éditoriale… voici quelques ingrédients qui ont permis à « Jazz Magazine » de s’imposer comme une référence de l’aventure Filipacchi.
Si la consultation des écrans bouleverse notre paysage cognitif, le livre reste un réservoir de connaissances qui ignore l’obsolescence. Les éditions Jean Boîte publient des livres étroitement liés au digital et aux flux d’images qu’il génère. L’occasion de mettre en perspective deux technologies faites pour s’entendre.
Léo S est assis sur un tabouret, au bar du Bedford, et paraît confortable. Comme s’il était chez lui dans cette ancienne maison de plaisirs. Il habite en face dans la rue, l’hôtel des la Rochefoucauld, « construit en 1872 pour fêter la Commune, l’écrasement de la classe ouvrière »…
Les femmes billboards sont des utopies de proximité. Elles s’autoproclament porte-manteaux rentables et proposent leur image au plus offrant pour la livrer en pâture à un public en quête de style et de sens. Ce business est en réalité le glissement naturel des désirs…
Entre engouement et tendance, réalité et fiction, les marques sont revenues au même niveau que l’être humain : elles sont en compétition avec les profils extraordinaires et le commun des mortels.
Opus international. Derrière cet intitulé paraît, en avril 1967, non pas une revue musicale comme la définition même du terme « opus » le laisserait entendre, mais une revue d’art et d’images.
Le paysage des médias est sans cesse reconfiguré par l’apparition de nouveaux médias sociaux, dont Periscope est le dernier exemple. Nous avons eu la chance de nous projeter en 2026, accompagnés d’un expert, Philippe Thureau-Dangin..
Le digital a bouleversé l’univers de la presse dès lors que des personnalités sont devenues elles-mêmes des médias. Comment les marques de luxe ont-elles composé avec ce nouveau paysage et quel rôle est aujourd’hui dévolu à la presse ? Quelques pistes évoquées à visage couvert.
L’invention de la presse de reportage est concomitante de l’invention d’appareils photographiques légers, qui renvoient une image du monde alors inédite. Paris Match sera l’un des titres phares de cette presse, jusqu’aux années 1960.
« tu veux émerger [sur twitter] ? dis n’importe quoi, mais souvent. quitte à dire des banalités ou à retwitter »
À quoi ressemble le site d’un artiste, considéré par la critique comme le maître de l’appropriation ? À un labyrinthe d’images et à une mise en abîme des pratiques digitales contemporaines. Portrait du plasticien en vampire lubrique et bibliophile.
C’est bien joli d’avoir plusieurs métiers, dont celui d’être hyper visible n’est pas le moindre. Donc une équipe et un site qui présente la vista, les collaborations et les pièces indispensables – car Anna Dello Russo est avant tout styliste.
Un éditeur de livres fait appel à un directeur artistique de magazine de mode pour réaliser une revue érotique très visuelle. Hier ? Non, en 1970… L’éditeur est Christian Bourgois, le DA Roman Cieslewicz, et la revue : Kitsch.
Les magazines de mode servent à montrer des vêtements, c’est entendu. Autrefois destinés à de riches privilégiés, ils ont accompagné la démocratisation du prêt-à-porter, jusqu’à la mode de la rue. Retour sur une histoire mouvementée.
Fashion magazines are used to show clothes, of course. Once intended for the privileged rich, they have accompanied the democratization of ready-to-wear, right up to street fashion. A look back at an eventful history.